Édition du mardi 13 mars 2018
Grand prix Milieux humides et urbanisme : le palmarès
Le palmarès du Grand prix Milieux humides et urbanisme 2017 a été dévoilé vendredi 9 mars à l’AMF. Le Grand prix a été attribué à la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise pour le projet « Parc du peuple de l’herbe ».
Ce concours est organisé sous l’égide du ministère de la Transition écologique et solidaire, en coopération avec l’AMF, le Cerema, l’Agence française pour la biodiversité et les Agences de l’eau. Depuis 2011, il récompense des projets visant à la préservation, la restauration ou le développement de milieux humides en ville. Le ministère rappelle que 67 % des zones humides du territoire national ont été détruites au cours du XXe siècle, notamment sous la pression de l’urbanisation et de l’artificialisation des sols.
Le palmarès vise donc, en plus de valoriser l’action de collectivités volontaristes en la matière, à « faire comprendre à tous que les zones humides sont de véritables atouts pour les villes ».
Ce sont donc la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise et le département des Yvelines qui ont reçu le Grand prix, pour un projet de 113 ha situé sur d’anciennes gravières. Ce projet dit du Parc du peuple de l’herbe, inauguré en juin dernier, représente aujourd’hui « le plus grand espace naturel du département des Yvelines », et met l’accent sur la valorisation des milieux humides (étangs, mares, berges, etc.). Il comprend notamment un espace pédagogique, la Maison des insectes, et constitue, selon le ministère, « un très bel exemple de réhabilitation d’espaces à l’abandon ».
Autre projet récompensé : la restauration de la zone humide des Pâtures par la communauté d’agglomération Seine et Eure, projet ambitieux qui a permis de réaliser des aménagements importants : création d’un bras de contournement de l’Eure, creusement d’un chenal d’alimentation, mise en place de terrasses inondables.
Le prix Restauration de sites dégradés a été décerné à la ville de Lieusaint (Seine-et-Marne) pour la restauration d’un ancien bassin de décantation d’une usine de sucre, transformé en plan d’eau désormais classé en Znieff (zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique). Le prix Gestion des crues et des eaux pluviales a été attribué à la commune de Bully, dans le Rhône, pour la création d’un bassin de rétention prenant en compte les enjeux écologiques.
La ville de Colombes (Hauts-de-Seine) a reçu le prix Loisirs, éducation et insertion sociale pour le projet Prairie du Moulin Joly, un site d’un hectare en pleine zone urbaine, situé « entre l’autoroute et une ZAC ». Ce petit espace a été transformé en zone d’éco-pâturage habité par des chèvres.
Enfin, le jury a décerné un prix « Coup de cœur » à l’Écoparc des Chènevières, à Déols, dans l’Indre. Il s’agit d’un « parc humide urbain » aménagé sur un marais de 22 ha, dont la commune, qui l’a acquis en 1989, « n’a eu de cesse d’améliorer la qualité écologique et l’accueil du public ».
À l’issue de la cérémonie de remise des prix, le sénateur de la Somme, Jérôme Bignon, membre du jury et ancien rapporteur du projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, a salué la richesse et la diversité des projets présentés. « Les zones humides, qui ont longtemps été vues par les collectivités comme des handicaps, sont vues aujourd’hui comme des atouts », s’est réjoui le sénateur. Il a par exemple rappelé que ces zones sont « d’exceptionnelles zones de captage du carbone ». Jérôme Bignon a salué « l’engagement, la persévérance et la patience » des élus. « Soyez des prosélytes des zones humides », a-t-il lancé aux élus en conclusion. « Vous ne perdrez pas votre temps, l’humanité vous le rendra ! ».
Ce concours est organisé sous l’égide du ministère de la Transition écologique et solidaire, en coopération avec l’AMF, le Cerema, l’Agence française pour la biodiversité et les Agences de l’eau. Depuis 2011, il récompense des projets visant à la préservation, la restauration ou le développement de milieux humides en ville. Le ministère rappelle que 67 % des zones humides du territoire national ont été détruites au cours du XXe siècle, notamment sous la pression de l’urbanisation et de l’artificialisation des sols.
Le palmarès vise donc, en plus de valoriser l’action de collectivités volontaristes en la matière, à « faire comprendre à tous que les zones humides sont de véritables atouts pour les villes ».
Ce sont donc la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise et le département des Yvelines qui ont reçu le Grand prix, pour un projet de 113 ha situé sur d’anciennes gravières. Ce projet dit du Parc du peuple de l’herbe, inauguré en juin dernier, représente aujourd’hui « le plus grand espace naturel du département des Yvelines », et met l’accent sur la valorisation des milieux humides (étangs, mares, berges, etc.). Il comprend notamment un espace pédagogique, la Maison des insectes, et constitue, selon le ministère, « un très bel exemple de réhabilitation d’espaces à l’abandon ».
Autre projet récompensé : la restauration de la zone humide des Pâtures par la communauté d’agglomération Seine et Eure, projet ambitieux qui a permis de réaliser des aménagements importants : création d’un bras de contournement de l’Eure, creusement d’un chenal d’alimentation, mise en place de terrasses inondables.
Le prix Restauration de sites dégradés a été décerné à la ville de Lieusaint (Seine-et-Marne) pour la restauration d’un ancien bassin de décantation d’une usine de sucre, transformé en plan d’eau désormais classé en Znieff (zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique). Le prix Gestion des crues et des eaux pluviales a été attribué à la commune de Bully, dans le Rhône, pour la création d’un bassin de rétention prenant en compte les enjeux écologiques.
La ville de Colombes (Hauts-de-Seine) a reçu le prix Loisirs, éducation et insertion sociale pour le projet Prairie du Moulin Joly, un site d’un hectare en pleine zone urbaine, situé « entre l’autoroute et une ZAC ». Ce petit espace a été transformé en zone d’éco-pâturage habité par des chèvres.
Enfin, le jury a décerné un prix « Coup de cœur » à l’Écoparc des Chènevières, à Déols, dans l’Indre. Il s’agit d’un « parc humide urbain » aménagé sur un marais de 22 ha, dont la commune, qui l’a acquis en 1989, « n’a eu de cesse d’améliorer la qualité écologique et l’accueil du public ».
À l’issue de la cérémonie de remise des prix, le sénateur de la Somme, Jérôme Bignon, membre du jury et ancien rapporteur du projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, a salué la richesse et la diversité des projets présentés. « Les zones humides, qui ont longtemps été vues par les collectivités comme des handicaps, sont vues aujourd’hui comme des atouts », s’est réjoui le sénateur. Il a par exemple rappelé que ces zones sont « d’exceptionnelles zones de captage du carbone ». Jérôme Bignon a salué « l’engagement, la persévérance et la patience » des élus. « Soyez des prosélytes des zones humides », a-t-il lancé aux élus en conclusion. « Vous ne perdrez pas votre temps, l’humanité vous le rendra ! ».
F.L.
Télécharger le dossier de presse du palmarès.Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
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